Et bin non ça marche pas. Pourtant moi et ma conscience nous étions couchés plus que tard, dans la lueur de l'écran d'ordinateur miracle de l'informatique, aussi blafarde que notre âme. Aux aurores, nous nous levions encore paresseusement pour vérifier que nos raisonnements de la veille n'étaient pas seulement rêvés mais bien couchés sur le papier numérique, pour un certain temps certain.
...... Mais entre-temps nous avons rêvé véritablement entre nous, de nous tenir comme des sentinelles avancées, devant les funestes écrits campant sur leur position d'hier à propos du bon usage des alinéas en littérature. Seuls avec les squatteurs abandonnés à eux-mêmes dans les enclaves industrielles toutes délabrées, seuls avec les zombies dont la peau se desquame inévitablement, seuls avec les ivrognes puant des aisselles bien mures.
...... Et me voilà un instant délaissé par ma conscience, me retrouvant brusquement distrait pas un pet inattendu, véritable hymne à l'humain retrouvé dans son intégralité, déshumanisé d'abord par la machine, puis encensé par sa nature intrinsèque, nous embarquant jusqu'à la mer des sens.
...... Puis le silence aggravé de nous, que nous écoutions chuchoter. Comme dans le vacarme de la voie rapide, un brusque arrêt sur image, une pause existentielle qui crisse dans la modernité ambiante de notre confort.
...... - Partons, dis-je, parlons ! Enfin, le confort moderne et l'idéal du progrès sont over, dépassés ! Nous allons assister à la naissance du Petit Prince et nous pourrons bientôt dessiner nos moutons ! - Il faudra tweeter pour s'essayer aux méandres de la vie ! Marchons ! Voilà le premier rayon de soleil sur la terre ! ... Rien n'a d'égale avec la splendeur du soleil levant sur nos ténébreuses habitudes sécuritaires.
...... Mais entre-temps nous avons rêvé véritablement entre nous, de nous tenir comme des sentinelles avancées, devant les funestes écrits campant sur leur position d'hier à propos du bon usage des alinéas en littérature. Seuls avec les squatteurs abandonnés à eux-mêmes dans les enclaves industrielles toutes délabrées, seuls avec les zombies dont la peau se desquame inévitablement, seuls avec les ivrognes puant des aisselles bien mures.
...... Et me voilà un instant délaissé par ma conscience, me retrouvant brusquement distrait pas un pet inattendu, véritable hymne à l'humain retrouvé dans son intégralité, déshumanisé d'abord par la machine, puis encensé par sa nature intrinsèque, nous embarquant jusqu'à la mer des sens.
...... Puis le silence aggravé de nous, que nous écoutions chuchoter. Comme dans le vacarme de la voie rapide, un brusque arrêt sur image, une pause existentielle qui crisse dans la modernité ambiante de notre confort.
...... - Partons, dis-je, parlons ! Enfin, le confort moderne et l'idéal du progrès sont over, dépassés ! Nous allons assister à la naissance du Petit Prince et nous pourrons bientôt dessiner nos moutons ! - Il faudra tweeter pour s'essayer aux méandres de la vie ! Marchons ! Voilà le premier rayon de soleil sur la terre ! ... Rien n'a d'égale avec la splendeur du soleil levant sur nos ténébreuses habitudes sécuritaires.