À chaque pas que tu feras, tu entendras un hurlement. Et c'est le tien et ce n'est pas le tien.
À chaque ravancée tu te démuniras d'un peu de toi. Dis au revoir au hurlement, comme si c'était un abandon.
À chaque fois que tu réussiras tu sauras que tu as failli. Tu te rappelleras les précipices.
À chaque sourire qu'on te fera tu reverras les chutes que tu n'as pas su empêcher. Tu les dénombreras.
Le bonheur est un drap de lit troué de part en part. Tu ne pourrais en faire que des garrots.
Tu t'es inscrit sur une pierre ta vie comme on se tire une balle dans la tête. Mais c'était moins définitif quand même.
Comme si tu avais fait d'une stupide partie de roulette russe un éventail pour ta respiration.
Demain tu devrais respirer encore. Le printemps est précoce et la mort n'est rien d'autre.
À chaque ravancée tu te démuniras d'un peu de toi. Dis au revoir au hurlement, comme si c'était un abandon.
À chaque fois que tu réussiras tu sauras que tu as failli. Tu te rappelleras les précipices.
À chaque sourire qu'on te fera tu reverras les chutes que tu n'as pas su empêcher. Tu les dénombreras.
Le bonheur est un drap de lit troué de part en part. Tu ne pourrais en faire que des garrots.
Tu t'es inscrit sur une pierre ta vie comme on se tire une balle dans la tête. Mais c'était moins définitif quand même.
Comme si tu avais fait d'une stupide partie de roulette russe un éventail pour ta respiration.
Demain tu devrais respirer encore. Le printemps est précoce et la mort n'est rien d'autre.